Eucharistie 3 avril 2016

Jésus est vivant et il reste avec nous

 

Eucharistie: 3 avril 2016

Première lecture

Après avoir composé son Evangile, vers la fin du premier siècle Luc compose les Actes des apôtres. Et dans les premiers chapitres de ce livre, il nous présente trois brefs portraits de la première communauté chrétienne (Ac 2,42-47 ; 4,32-35 et 5,12-16). Quant à nous, ce matin, nous allons lire le troisième de ces récits.

Dans cette page, Luc nous présente les apôtres réunis sous le portique de Salomon, c’est-à-dire la galerie à colonnades qui borde l’esplanade du temple côté sud, là où Jésus lui-même avait enseigné (Jn 10,23). Et le narrateur souligne l’unité qui caractérise le groupe des apôtres. Ils « étaient tous d’un même cœur » (v. 12). Quant à la population, il y a des réactions différentes : il y a ceux qui en font l’éloge. Mais il y a aussi « les autres », des personnes qui, par respect, n’osent même pas s’approcher d’eux.

En tout cas, l’estime manifestée pour les apôtres ne s’arrête pas à leur personne, mais conduit hommes et femmes, en foule, à choisir le Seigneur (v. 14), à « se lier au Seigneur » (v. 14) et à croire en lui.

La page se termine en insistant sur les guérisons que Dieu accomplit à travers Pierre. Comme Jésus dans l’Evangile (Lc 6,6,18), Pierre – ou l’ombre de Pierre, la force vitale qui l’anime – peut soulager des malades dans leurs misères insondables : des malades de Jérusalem et aussi « des villages qui sont près de Jérusalem » (v. 16). C’est ainsi que, pour la première fois, l’horizon géographique s’ouvre au-delà de la ville de Jérusalem.

Des Actes des apôtres (5,12-16)

12 Par les mains des apôtres, beaucoup de signes et des choses extraordinaires arrivaient parmi le peuple. Et, réunis sous le portique de Salomon, les apôtres étaient tous d’un même cœur. 13 Parmi les autres, personne n’osait les approcher de près ; le peuple faisait pourtant leur éloge.

14 Une foule de plus en plus grande d’hommes et de femmes se lient au Seigneur et ils s’ajoutent au groupe des croyants. 15 On apportait les malades dans les places et on les mettait sur des lits ou des nattes. En effet, les gens espèrent ceci : quand Pierre passera, son ombre touchera au moins l’un ou l’autre parmi eux.

16 Une foule de gens venaient aussi des villages qui sont près de Jérusalem. Ils apportaient des malades et des personnes tourmentées par des esprits mauvais, et tous étaient guéris.

 

Psaume

Le matin de Pâques, nous avons lu une partie du psaume 118 : une action de grâce à Dieu, parce qu’il a écouté l’invocation au secours, une invocation d’un homme menacé par des malfaiteurs.

De ce même psaume ce matin nous allons lire la dernière partie (vv. 21-29). En deux strophes, elle nous présente une liturgie de remerciement dans le temple.

Dans la première strophe (vv. 21-25), à prendre la parole est la personne qui était dans l’angoisse. Elle s’est adressée à Dieu et Dieu lui a répondu. D’ici son remerciement : “Je te rends grâce, car tu m’as répondu, tu as été pour moi, pour le salut” (v. 21).

A ces mots, il y a un groupe qui répond et qui interprète l’action accomplie par Dieu. La personne qui était menacée et refusée a vécu une expérience comparable à celle d’une pierre. Une pierre qui a été refusée est devenue – d’une façon extraordinaire – la pierre la plus importante d’un bâtiment.[…]

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> Lectures pure l’Afrique … et toute la Terre 2016