eucharistie-18-sept-2016/
Des rencontres qui peuvent tout changer
Eucharistie: 9 octobre 2016
Première lecture
Avec la première lecture, nous sommes vers la moitié du neuvième siècle, dans le Royaume du Nord, qui est fréquemment en conflit avec les Araméens qui habitent celle qui est, actuellement, la Syrie. Des pillards araméens, pénétrés dans le territoire d’Israël, avaient ramené prisonnière une fillette, qui devint la servante de la femme de Naamân, le général de l’armée araméenne. Naamân est « lépreux », un mot générique pour indiquer des affections variées au niveau de la peau.
La fillette dit à sa maîtresse : « Ah ! si seulement mon seigneur Naamân s’adressait au prophète qui est à Samarie ! Il le débarrasserait de sa lèpre » (v. 3). A cette nouvelle, Naamân, d’accord avec son roi, va chez le roi d’Israël et, ensuite, chez le prophète Elisée. Et Elisée, avec une intervention à distance, va guérir l’Araméen.
La narration est très efficace. Elle nous met devant les yeux Naamân, un homme orgueilleux de son pays et de ses fleuves, un homme que ses serviteurs savent conduire à une attitude plus conciliante. Mais Naamân est un homme qui, une fois guérit, est conscient de la gratuité du don qu’il a reçu et reconnaît, dans sa guérison, l’action de Dieu. Désormais il veut servir ce Dieu, le Dieu unique.
Du Deuxième livre des Rois (5,9-17)
9 Naamân vient, avec ses chevaux et son char, et il se tient à l’entrée de la maison d’Elisée. 10 Et Elisée envoie vers lui un messager pour lui dire : « Va, et tu te laveras sept fois dans le Jourdain ; et ta chair retournera à toi et tu seras purifié ».
11 Et se fâche, Naamân, et il va en disant : « Voici, je disais : “Il sortira, il sortira sûrement vers moi, et il se tiendra debout, et il invoquera le nom de Yhwh son Dieu, et il agitera sa main sur l’endroit malade et débarrassera le lépreux de sa lèpre”. 12 Est-ce que les fleuves de Damas,
l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d’Israël ? Est-ce que je ne pourrais pas me laver en elles et devenir pur ? ». Et il se tourne et s’en va, en colère.
13 Et s’approchent, ses serviteurs, et lui parlent et lui disent : « Mon père, si le prophète t’avait parlé d’une chose difficile, est-ce que tu ne l’aurais pas faite ? Eh bien, il t’a seulement dit : “Lave-toi et sois purifié” ».
14 Et Naamân descend et se plonge dans le Jourdain sept fois, selon la parole d’Élisée, l’homme de Dieu ; et revient, sa chair, comme celle d’un petit enfant : il est purifié. 15 Et il revient vers l’homme de Dieu, lui et tous ceux qui sont avec lui. Et il vient et il se tient devant lui et dit : « Voici donc, je connais qu’il n’y a pas de Dieu sur toute la terre si ce n’est en Israël. Et maintenant prend, je t’en prie, un présent de la part de ton serviteur ».
16 Et Elisée dit : « Yhwh, devant lequel je me tiens, est vivant ! Je ne prendrai rien ! »
Naamân le presse de prendre mais lui, il refuse. 17 Et dit, Naamân : « Puisque tu refuses, qu’elle soit donc donnée, à ton serviteur, un peu de terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter. Car ton serviteur n’offrira plus d’holocauste ni de sacrifice à d’autres dieux qu’à Yahvéh seul Dieu d’Israël.
Psaume
Du psaume 98 – composé probablement pendant le cinquième siècle avant la naissance de Jésus – nous allons lire les deux premières strophes. L’auteur nous invite, et invite aussi le monde entier, à louer Yahwh. […]
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